Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
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Être majeur
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Jouir de ses droits civiques et politiques
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Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
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Ne pas exercer d’activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
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Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
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Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d’avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu’il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
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CV
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Attestation sur l’honneur
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Justificatifs de formation ou d’expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Après avoir vérifié s’il n’y a pas d’incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d’appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d’exercice.
À la fin de cette 1re année, le premier président de la cour d’appel peut le nommer pour une période de 3 ans renouvelables.
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1re année d’exercice et au cours du mandat de 3 ans qui suit.
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l’accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d’utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d’un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d’activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d’appel.